Test de la Xiaomi Redmi Pad Pro : un iPad Pro Ă  300 euros ?

Tablettes tactiles • 2024

En 2022, la marque chinoise sortait la Xiaomi Redmi Pad, vendue à moins de 300 euros. Un bon rapport qualité/prix pour ceux qui n'ont pas les moyens de s'acheter un iPad ou une tablette plus chère. Xiaomi récidive avec la Redmi Pad Pro, un modèle qui se veut plus poussé, notamment pour des usages bureautiques et/ou de productivité, avec un stylet et un clavier en option. La promesse d'un iPad Pro à moins de 500 euros tout équipé est belle, mais est-elle respectée ? La réponse dans notre test.
Test de la Xiaomi Redmi Pad Pro : un iPad Pro Ă  300 euros ?

En bref
Xiaomi Redmi Pad Pro

7 /10
Points positifs du Xiaomi Redmi Pad Pro
  • Bonne autonomie et bonne charge
  • Écran efficace
  • Performances suffisantes
  • Mode multitâche bien pensĂ©
Points négatifs du Xiaomi Redmi Pad Pro
  • Design dĂ©jĂ  vu et revu
  • Le capteur arrière
  • On aurait aimĂ© davantage de personnalisation
 
La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Fiche technique

Modèle Xiaomi Redmi Pad Pro
Dimensions 181,85 cm x 280 mm
Définition 2560 x 1600 pixels
Densité de pixels 249 ppp
Technologie de l’écran LCD
Modèle du processeur Snapdragon 7s Gen 2
Mémoire vive (RAM) 6, 8 Go
Mémoire interne 128, 256 Go
Appareil photo (dorsal) 8 Mp
Appareil photo (frontal) 8 Mp
Enregistrement vidéo 1080p @ 30 fps
Wifi Wi-Fi 6 (ax)
Bluetooth 5.2
NFC Non
Étanche Non
Poids 571 grammes
Couleurs Bleu, Vert, Gris
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec une Xiaomi Redmi Pad Pro en gris avec 6 Go de RAM et 128 Go de stockage. Elle est commercialisée à 329,99 euros.

Un design à la recette éprouvée et sobre

Le design de la Xiaomi Redmi Pad Pro est tout simple. Au dos, c’est un grand rectangle tout gris avec pour seule inscription le nom de la marque, Redmi. En haut Ă  gauche (en mode portrait), il y a le flash et le capteur principal, placĂ©s tous deux dans deux cercles noirs, lĂ©gèrement surmontĂ©s. Le tout dans un plastique gris mat lĂ©gèrement brillant, du plus bel effet, il faut l’avouer. Les tranches sont presque totalement plates, dans le mĂŞme cadre que le dos, et un petit peu cerclĂ©es par les bords de l’écran. Ce qui peut dĂ©ranger les plus tatillons, c’est que les ports USB-C et jack ne sont pas alignĂ©s sur le milieu de la tranche, ils dĂ©bordent presque sur l’un des cĂ´tĂ©s.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Sur la face avant, c’est l’écran qu’on voit, avec des bordures pas très fines, mais rien de scandaleux : la tablette est vendue à moins de 400 euros. Les pixels couvrent ainsi 83,6% de la surface totale. C’est au niveau de ce que proposent les iPad les plus chers, mais également les tablettes Android les moins chères. Espérons tout de même que les constructeurs dont Xiaomi feront mieux dans les prochaines années, cela commence à faire un certain temps que les consommateurs n’ont pas eu droit à une évolution des bordures.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Avec ses dimensions de 280 mm de haut par 181,85 de large et 7,52 d’épaisseur, la tablette est plutôt compacte, grâce à son format 16:10 qui n’offre pas une très grande largeur. Le tout pour un poids de 571 grammes, ce qui est plutôt lourd par rapport à la taille. Sur le volet de la solidité, on a droit à un verre Gorilla Glass 3 afin protéger l’écran : ce n’est pas le dernier verre qui existe, mais sur une tablette d’entrée de gamme, c’est une bonne chose de pouvoir en profiter.

La prise en main

Bien que le dos soit mat, cela ne l’empêche pas d’accrocher un peu les traces de doigt ; rien de méchant en revanche. La taille et le format choisis sont assez bons pour pouvoir utiliser la tablette un peu partout, la tenir comme on le souhaite. D’ailleurs, le poids est bien réparti sur la totalité de la surface : on n’est jamais surpris quand la Redmi Pad Pro penche d’un côté. Lorsque la tablette est posée à plat sur une table, aucun problème pour taper du texte, peu importe de quel côté on appuie sur l’écran. Sur ce dernier, c’est un peu dommage qu’il prenne, lui aussi, autant les traces de doigts : ici, Xiaomi a fait le choix d’un revêtement brillant au détriment du mat.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Pour le déverrouillage, pas de capteur d’empreintes digitales, mais de la reconnaissance faciale en plus des traditionnels codes et schémas. Elle fonctionne vraiment bien pour une tablette pas chère, aucun problème à l’usage.

L’un des bons points de la Xiaomi Redmi Pad Pro, c’est l’emplacement de la caméra selfie. Elle est placée dans le sens de la longueur lorsqu’on tient la tablette à l’horizontale. Cela signifie que pour les visioconférences, elle est dans le bon sens : notre visage n’est ainsi pas décalé. Une erreur que peuvent commettre d’autres constructeurs (Apple avait déjà commis cette erreur sur un iPad Pro).

Le stylet Redmi Pad Pen

Vendu en option, le Redmi Pad Pen se veut être comme la Xiaomi Redmi Pad Pro avec l’iPad : une alternative à l’Apple Pencil bien plus abordable. Il possède 4096 niveaux de pression ainsi qu’un taux d’échantillonnage tactile de 240 Hz. Il pose quelques soucis de connexion parfois, mais rien de bien méchant.

Un superbe mouton signé Juliette et un magnifique chat signé Hugo (pas moi) // Source : Frandroid

À l’usage, le Redmi Pad Pen est assez confortable, les boutons fonctionnent bien. La précision est correcte, mais rien de bien surprenant, surtout lorsqu’on a déjà goûté à l’Apple Pencil ou au stylet de Samsung, le S Pen.

Le clavier Redmi Keyboard

Ce qu’on remarque immédiatement, c’est qu’il n’y a pas de pavé tactile sur cet accessoire : si vous aimez/avez besoin d’utiliser la souris, il faudrait vous procurer un souris (pourquoi pas un modèle Bluetooth). Au lieu de ça, on peut tout à fait utiliser l’écran, bien que cela soit bien moins pratique. Les touches sont plutôt espacées et la course pas trop courte : de quoi taper du texte confortablement, sur un clavier dont la taille n’est pas si réduite que ça grâce à des bordures assez fines.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Un bon clavier qui permet de taper du texte un peu partout, même lorsqu’on n’a pas beaucoup de place, par exemple, sur une tablette, dans un bus ou dans un train. Même sur les genoux, le Redmi Keyboard s’utilise très bien. La connexion Bluetooth est très rapide, aucun problème là-dessus, tout comme l’autonomie (le clavier se recharge en USB-C).

Un écran qui fait le travail, rien de plus

La fiche technique de l’écran paraît sur le papier plutôt convaincante : une dalle IPS LCD (pas d’Oled en revanche, donc un rapport de contraste 1500:1) de 12,1 pouces avec une définition de 2,5K (2560 par 1600 pixels) et un taux de rafraîchissement de 120 Hz (adaptatif, changeant entre 30, 48, 50, 60, 90 et 120 Hz), le tout au format 16:10. Ce qui donne par ailleurs une résolution de 249 ppp, ce qui n’est pas excellent. Xiaomi annonce une luminosité maximale de 500 cd/m² et jusqu’à 600 cd/m² en pic HDR : cela ne paraît pas énorme, mais pour une tablette à moins de 400 euros, c’est assez classique. À noter que ce modèle est compatible Dolby Vision.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Comme pour toutes les tablettes testées par nos soins, la Redmi Pad Pro est ée sous notre sonde à l’aide du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. Nous avons mesuré une température de couleur de 7086 K en mode « Intense », proposé par défaut. On peut se rapprocher des 6 500 K idéaux grâce au mode « Standard » et ses 6 662 K mesurés. Quant à la couverture colorimétrique, nous avons mesuré 103% du sRGB, 69% du DCI-P3 et 46% du BT.2020 en mode « Intense ». Là encore, ce n’est pas pharamineux, loin de là : ce n’est pas avec cette tablette qu’on peut profiter au mieux de ses films. Mais ça fait le travail, au moins le sRGB est entièrement couvert. Quant à la fidélité des couleurs, le delta E moyen mesuré (en mode « Intense ») est de 3,66. C’est très bon si l’on considère qu’en dessous de 3, notre œil est incapable de discerner la différence entre ce que l’écran est censé afficher et ce qu’il affiche.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Enfin côté luminosité maximale, on peut monter à 575 cd/m² en mode « Saturé » (un petit peu moins dans les autres modes). C’est peu, mais déer les 500 cd/m² pour 300 euros, c’est correct.

Logiciel : HyperOS 1.0 se montre basique et pratique

C’est bel et bien HyperOS qui est installé sur la Xiaomi Redmi Pad Pro et non pas MIUI : Xiaomi e enfin à son nouveau système d’exploitation sur presque tous ses appareils Android. Une interface remaniée qui est basée sur Android 14 sur cette tablette. Contrairement à bon nombre de produits Xiaomi, il n’y a pas beaucoup d’applications publicitaires préinstallées ici : seulement Booking et Netflix. On aimerait qu’il n’y en ait pas du tout, mais c’est une bonne surprise.

Quant aux mises à jour, c’est le minimum : deux ans de mises à jour Android et trois ans de patchs de sécurité.

Sur cette tablette, le volet des notifications et celui des paramètres rapides sont séparés. Impossible de les réunir toutefois. Quant aux options de personnalisation, Xiaomi n’a pas fait dans le strict minimum, mais pas beaucoup plus.

Pour l’écran de verrouillage, on a droit à quelques widgets (principalement des horloges et de la météo), ainsi qu’une belle sélection de fonds d’écran. Les widgets de l’écran d’accueil sont assez complets, et on peut changer la couleur des icônes (sans qu’elle s’adapte aux couleurs du fond d’écran).

Le mode multitâche

Mais ce que j’ai surtout apprécié avec HyperOS, c’est le mode multitâche, qui fonctionne très bien. Les contrôles sont assez faciles à trouver et à appréhender, grâce à des icônes, des glissements faciles à faire et pas d’options inutiles. On peut donc ouvrir une fenêtre flottante, ou bien deux applications simultanément (et même une fenêtre flottante et deux applications).

Avec le clavier, la philosophie de la Xiaomi Redmi Pad Pro se réalise : un outil de productivité, moins puissant, mais plus mobile qu’un ordinateur portable. Un petit compagnon avec lequel on ne peut pas tout faire, mais avec qui on peut quand même travailler.

De bonnes performances pour le prix

Xiaomi a fait le choix logique du Xiaomi Redmi Note 13 Pro 5G. Une puce couplée à 6 ou 8 Go de RAM (selon la version) en LPDDR4X. Une mémoire vive à laquelle Xiaomi rajoute 2 Go de mémoire vive virtuelle.

Modèle Xiaomi Redmi Pad Pro Xiaomi Pad 6
AnTuTu 10 617971 850445
AnTuTu U 198631 216680
AnTuTu GPU 130672 285704
AnTuTu MEM 131884 142253
AnTuTu UX 156784 205808
PC Mark 3.0 11401 13099
3DMark Slingshot Extreme 4742 N/C
3DMark Slingshot Extreme Graphics 4704 N/C
3DMark Slingshot Extreme Physics 4880 N/C
3DMark Wild Life 2971 N/C
3DMark Wild Life framerate moyen 17.79 FPS 25.40 FPS
3DMark Wild Life Extreme 796 1155
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen 4.77 FPS 6.90 FPS
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) 12 / 14 FPS 17 / 24 FPS
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 15 / 29 FPS 24 / 58 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 42 / 71 FPS 57 / 134 FPS
Geekbench 6 Single-core 1032 1299
Geekbench 6 Multi-core 2926 3231
Geekbench 6 Compute (Vulkan) 2314 2690
Lecture / écriture séquentielle 694.12 / 435.82 Mo/s 1653.92 / 768.09 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire N/C 70791.71 / 62700.79 IOPS
Voir plus de benchmarks

Au regard des benchmarks, non la Xiaomi Redmi Pad Pro n’est pas la meilleure tablette du marché, assurément. Mais pour son tarif, c’est un très bon rapport performances/prix : Xiaomi est sans doute le seul constructeur présent en à le proposer. Dans la pratique, la tablette se montre suffisamment véloce sur la plupart des usages. On sent bien que parfois, le age d’une application à une autre ou l’ouverture d’une application est un peu lent, mais rien de frustrant.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

On peut même s’am à la pousser dans ses retranchements avec des jeux vidéo en 3D gourmands et c’est ce que nous avons fait. Par exemple, sur Genshin Impact, on peut jouer à 30 FPS en « faible » sans vrais ralentissements. Et sur Fortnite, en « faible » aussi (et sans les textures HD), on peut monter à 40 FPS maximum, mais cette fois-ci avec quelques ralentissements dans les phases de combat à plusieurs joueurs. Avec le mode de performance, on peut monter à 60 FPS sur Fortnite dans les phases de jeu les plus calmes (mais toujours en faible). En bref, bien sûr que la Redmi Pad Pro n’est pas une tablette pour des jeux qui demandent de la puissance. Mais nous pensons à des jeux comme Pokémon Unite, en 2D, qui eux peuvent tourner très bien.

Côté stockage, comptez sur 128 ou 256 Go en UFS 2.2. Pour ceux qui ont besoin de davantage de place, il y a un port microSD pour étendre le stockage (jusqu’à 1,5 To supplémentaire).

Une tablette able en photo

La Xiaomi Redmi Pad Pro est équipée de deux capteurs photo :

  • Un capteur arrière de 8 Mpx, 1/4″, f/2, 1,12 ÎĽm ;
  • Un capteur selfie de 8 Mpx, 1/4″, f/2.28, 1,12 ÎĽm.
La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Le capteur principal

Comme on pouvait s’y attendre, la caméra n’est pas si exploitable que ça, y compris en plein jour. Les clichés sont globalement trop sombres, assez verdâtres et manquent cruellement de détails.

Pour nuancer tout cela, il faut préciser que la photo sur une tablette, c’est rarement ce que l’on recherche. D’autant plus sur une tablette qui se veut dédiée à la productivité : on n’en aura pas forcément l’utilité. C’est mauvais, mais c’est normal. Le plus important ici, c’est le capteur selfie, et justement, parlons-en.

Le capteur selfie

Rien de bien surprenant dans le bon sens du terme ici non plus. Ce capteur selfie manque de piqué et de luminosité. En plein jour, c’est tout à fait exploitable et on a quelques détails agréables.

En intérieur, c’est plus compliqué. Pour les visioconférences, cela e tout à fait et ça reste dans les clous pour une tablette à 330 euros.

Vidéo

Les deux capteurs sont capables de filmer en 1080p Ă  30 FPS.

Le son est bon, enfin à peu près

On a droit à quatre haut-parleurs sur cette tablette, qui sont compatibles Dolby Atmos et Hi-Res Audio, afin d’offrir une bonne expérience lorsqu’on regarde des films et série en SVoD. En pratique, la qualité audio n’est pas très bonne : en fait le son manque cruellement de profondeur, trop axé sur les médiums sans doute. Cela permet de bien distinguer les voix, mais c’est tout. Les basses sont clinquantes même à faible volume et quasiment inexistantes. Les aigus sont comme les basses : trop discrets, et avec trop de distorsions. Dire que c’est réellement une déception, ce serait aller trop loin, mais là où Xiaomi fait des concessions pour avoir un petit prix, c’est aussi sur l’audio.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Pour la lecture en sans-fil, il y a du Bluetooth 5.2. Quant aux codecs disponibles, il y a l’AAC, le LDAC, le SBC, l’aptX, l’aptx-HD et l’aptX-adaptative.

Grosse autonomie, bonne charge

Pour la batterie, Xiaomi a sorti ce qu’il fallait : une capacité de 10 000 mAh, rien que ça. Avec cet accumulateur, le constructeur promet jusqu’à 12 heures de lecture vidéo ou 33,9 jours d’autonomie en veille. Même si l’on met de côté les promesses de la marque, la Redmi Pad Pro offre une bonne endurance en pratique. Les promesses, notamment celle de lecture vidéo, sont respectées. On peut tout à fait l’utiliser sans vraiment penser à la charger.

La Xiaomi Redmi Pad Pro // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Et même lorsqu’on pousse la puce, l’appareil ne flanche pas. En 20 minutes de Genshin Impact (avec la luminosité à 50%), on ne perd que 3% de batterie. Quant à Fortnite et dans les mêmes conditions, on perd 7% de batterie. Bien sûr, si l’on active le mode performances, la perte de batterie sera plus conséquente. De plus, la luminosité de la tablette n’étant pas très élevée, on peut être amené à jouer avec un écran plus lumineux (et donc qui consomme davantage).

Recharge

Malheureusement, pas de chargeur fourni dans la boîte avec cette tablette, seulement le câble USB-C vers USB-A. La puissance de charge maximale ée par cette dernière est de 33 W : ce n’est pas très rapide, d’autant plus avec 10 000 mAh à recharger. Néanmoins, ça reste dans ce qu’on voit pour des modèles à moins de 350 euros. Voici ce que donne un test de charge en partant de 10% de batterie restante, à l’aide d’un chargeur Xiaomi :

  • 10 minutes : 38% ;
  • 20 minutes : 60% ;
  • 30 minutes : 82% ;
  • 40 minutes : 82% ;
  • 50 minutes : 96% ;
  • 60 minutes : 100%.

Soit une belle vitesse de charge pour une tablette tactile : souvent, il faut jusqu’à deux heures pour complètement remplir la batterie d’une tablette.

Prix et date de sortie

La Xiaomi Redmi Pad Pro est proposée en trois coloris : bleu, gris (modèle testé) et vert. Deux versions sont disponibles :

  • L’une avec 6 Go de RAM et 128 Go de stockage Ă  329,99 euros ;
  • L’autre avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage Ă  379,99 euros.

Quant aux accessoires, le clavier est vendu à 99,99 euros, le Redmi Pad Pen à 69,99 euros tandis que le Flip Cover est commercialisé à 29,99 euros.

Notre avis sur Le Xiaomi Redmi Pad Pro

Design
7
Rien d'incroyable sur le design, Xiaomi fait ce qu'il sait faire, en ajoutant un verre assez solide. On aurait bien aimé des bordures plus fines toutefois.
Écran / affichage
7
Sur l'écran aussi, on a quelque chose de classique : LCD, 120 Hz, couverture du sRGB et une luminosité correcte. La tablette gagnerait évidemment à er à l'Oled et à une luminosité plus élevée.
Logiciel
7
HyperOS se montre assez souple dans la gestion de l'écran de verrouillage et avec quelques options de personnalisation (pas tant que ça). Au moins, le mode multitâche est très bien conçu. On aurait naturellement aimé avoir trois mises à jour Android et pas deux.
Performances
7
Ici, on parle bien d'une tablette Ă  300 euros, c'est pourquoi les performances sont bonnes, pour le prix. Pour jouer Ă  quelques jeux et naviguer, c'est juste ce qu'il faut.
Photo
6
La photo, c'est très souvent un point faible pour les tablettes et c'est normal : ce n'est pas leur priorité. La photo n'est donc pas la priorité de la Redmi Pad Pro, quoique le capteur selfie s'en sort assez bien.
Autonomie
8
Un solide 8/10 sur ce volet, avec une belle endurance et une charge puissante. Au quotidien, c'est un régal de ne jamais avoir à se soucier de la batterie qui reste. Tous les autres modèles gagneraient à suivre cela.
Note finale du test
7 /10
La philosophie de cette tablette, c'est d'être utilisée avec un clavier (et/ou avec un stylet). Ce qui fait indéniablement monter le prix, bien que la Redmi Pad Pro reste accessible. Avec un clavier, vous pouvez vous la procurer pour 400 euros. À ce prix, vous ne serez pas déçu parce qu'elle a à vous offrir.

Son écran, ses performances et sa surcouche Android (et plus généralement tous les autres aspects de la tablette) n'ont aucun gros défaut et c'est ce qui est appréciable avec ce modèle. Mais d'un autre côté, elle ne brille sur aucun point, ce qui paraît lui retirer du charme.

C'est peut-être ça qui lui manque : du charme. Néanmoins, accompagné d'un clavier, voire d'un stylet, c'est là qu'elle prend tout son sens. Cela fait déjà un certain temps que la Redmi Pad Pro est sortie : si vous voyez une belle ristourne er, cela peut valoir le coup de craquer.

Points positifs du Xiaomi Redmi Pad Pro

  • Bonne autonomie et bonne charge

  • Écran efficace

  • Performances suffisantes

  • Mode multitâche bien pensĂ©

Points négatifs du Xiaomi Redmi Pad Pro

  • Design dĂ©jĂ  vu et revu

  • Le capteur arrière

  • On aurait aimĂ© davantage de personnalisation

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