Le succès fou de cette voiture électrique vendu 7 000 $ au Japon

 
Au Japon, une jeune start-up baptisée KG Motors vient de lever le voile sur une adorable petite voiture électrique. Connue sous le nom de Mibot, elle pourrait rivaliser la Citroën Ami en Europe.
Crédit : KG Motors

Le marché des voitures électriques se développe à vitesse grand V, que ce soit en et dans le reste du monde. Le choix est aujourd’hui pléthorique, et il y en a réellement pour tous les goûts et les besoins. Des petites citadines abordables comme la Volvo EM90, sans parler du reste. Cependant, tout n’est pas encore parfait.

Une alternative très maline

En effet, cette motorisation reste souvent critiquée pour son prix, jugé trop élevé. Il est vrai que l’électrique demeure toujours un peu plus cher que le thermique, même si l’écart tend à se réduire au fil des années. De plus, cette alternative est souvent plus lourde, en raison du poids des batteries. Cependant, certaines entreprises ont trouvé des solutions pour résoudre les principaux soucis de la voiture électrique. Et c’est justement le cas d’une jeune start-up japonaise, baptisée KG Motors. Celle-ci a été fondée en juillet 2022 et est basée à Hiroshima.

Elle emploie actuellement une douzaine de personnes à plein temps et a récemment lancé sa première voiture électrique. Celle-ci prend le nom de Mibot et elle rentre dans la catégorie des kei cars, ces petites autos spécifiques au marché japonais à la taille réglementée. Le véhicule KG Motors mesure seulement 2,49 mètres de long pour 1,13 mètre de large et 1,47 mètre de haut. Un minuscule gabarit, qui pourrait lui faire réaliser avec la Citroën Ami en .

Crédit : KG Motors

À bord, une seule personne peut prendre place, alors que l’empattement ne mesure que 1,61 mètre. Évidemment, le confort reste sans doute très sommaire, maisMicrolino que nous avions pu essayer, elle est même équipée de la climatisation. Sur le papier, cette petite auto reste assez dépouillée, et on pourrait penser qu’elle aurait du mal à trouver sa clientèle.

Or, et comme l’explique le site américain Bloomberg, c’est loin d’être le cas, bien au contraire. Car sur 3 330 unités prévues d’ici à 2027, déjà la moitié ont été pré-commandées au Japon. Un vrai succès pour la citadine électrique, dans un pays où les kei cars occupent une place majoritaire dans les chiffres d’immatriculations. Logique, puisque ces véhicules bénéficient d’avantages financiers intéressants. Mais quelle est la recette du succès de cette Mibot ? Celui-ci réside dans sa petite taille, mais pas seulement.

Un prix très bas

Pour Kazunari Kusunoki, fondateur et PDG de la jeune société, « les voitures sont tout simplement trop grande ». C’est donc en partant de ce constat que l’homme d’affaires japonais a donné naissance à l’adorable Mibot. Il explique ainsi que « voir autant de grosses voitures sillonner les rues étroites du Japon, c’est là que tout a commencé pour moi ». Et visiblement, il a eu raison, alors qu’il souhaite également démocratiser l’électrique dans un pays où cette motorisation reste encore minoritaire.

Il déplore en effet que « beaucoup de Japonais semblent croire que les véhicules électriques ne se démocratiseront pas ». Mais les kei cars électriques ont leur carte a jouer, car cette motorisation a représenté 55 % des ventes de cette catégorie en 2024, et notamment grâce à la Nissan Sakura. Mais revenons à la Mibot, qui embarque sous son capot un petit moteur développant 5 kW, soit environ 6,7 chevaux. La vitesse maximale est annoncée à 60 km/h tandis que la voiture a le droit à une batterie LFP (lithium – fer – phosphate) de 7,68 kWh.

Crédit : KG Motors

Elle offre une autonomie de 100 kilomètres et se recharge en cinq heures en courant continu. Et le prix ? Celui-ci est annoncé à 1,1 million de yens, ce qui équivaut à environ 6 737 euros. Un tarif légèrement inférieur à celui de la Citroën Ami, qui démarre à partir de 7 990 euros. Si aucune commercialisation n’est prévue pour le moment en Europe, certains constructeurs aimeraient voir arriver les kei cars japonaises chez nous. C’est par exemple le cas du patron de Renault, qui estime que cette alternative serait une solution idéale pour les déplacements en ville.


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