Les ventes de voitures électriques chinoises s’écroulent en Europe : pourquoi c’est sûrement temporaire

 
Après un mois de juin exceptionnel, les ventes des marques chinoises de voitures électriques s’écroulent en juillet en Europe, avec une baisse de 45 % de leurs immatriculations par rapport au mois précédent. De quoi tirer la sonnette d’alarme ? Pas forcément, voici pourquoi.
BYD Seagull // Source : BYD

L’arrivée des voitures électriques chinoises en Europe est un sujet récurrent ces derniers temps, et qui semble inquiéter aussi bien les constructeurs locaux que les politiques.

De fait, les décisions visant à limiter leurs progressions s’accumulent, avec notamment une enquête visant à déterminer de l’existance de subventions de l’Etat chinois.

Une dégringolade des ventes en trompe l’oeil

Cette hausse fut mise en place début juillet, et les résultats ne se sont pas fait attendre : les chiffres de vente européens des constructeurs chinois accusent le coup. D’après Automotive News Europe, la baisse se chiffre à 45 % par rapport à juin sur les 16 plus grands marchés européens !

Ventes des voitures électriques dans les 16 plus grands marchés européens en juillet 2024 // Source : Bloomberg

Un chiffre impressionnant, mais à mettre en perspective. La première, c’est que le marché européen est lui aussi à la baisse, puisque les immatriculations de voitures électriques en Europe ont chuté de 36 % par rapport à juin.

La seconde, c’est que les marques chinoises ont voulu déjouer cette hausse de taxes en renflouant les stocks en juin, de manière à conserver les plus longtemps possible les prix « d’avant ». assure que les stocks créés suffiront jusqu’à fin septembre en .

Là pour rester

Cette chute ne doit pas occulter les progressions des marques chinoises en Europe. Comparé à l’année dernière, leur part de marché au niveau européen a augmenté, ant de 7,4 à 8,5 %.

Une hausse tout de même assez hétérogène. Si dont la , dans l’espoir de regagner quelques parts de marché.

Zeekr 001 // Crédit : Zeekr

N’oublions pas non plus le travail de fond de ces marques pour s’implanter durablement en Europe. BYD est assembler ses voitures dans les usines de Volvo.

Quant à déjà commencé dans l’usine ex-Fiat en Pologne.

Bref, ce soubresaut de juillet ne doit pas éclipser le mouvement de fond : les marques chinoises semblent être là pour durer en Europe.


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