Test des Nothing Ear : ils cochent toutes les cases

La céramique, c’est magique

Après le lancement du smartphone Nothing Phone (2a), le fabricant reprend le fil de ses aventures acoustiques et lance de nouveaux écouteurs pour chapeauter sa gamme. Avec les Nothing Ear (2024), le fabricant promet un son plus solide dans le grave, une très bonne ANC et une autonomie à la hausse.
test-nothing-ear-2024-15

En bref
Nothing Ear (2024)

9 /10
Points positifs du Nothing Ear
  • Son puissant, Ă©quilibrĂ© et prĂ©cis
  • Renforcement intelligent des basses frĂ©quences
  • Scène sonore immersive et bien Ă©tagĂ©e
  • Très bonne rĂ©duction de bruit active
  • QualitĂ© des appels tĂ©lĂ©phoniques
  • Application pratique et complète
  • Confort de port
  • Design attrayant
Points négatifs du Nothing Ear
  • Commandes par pincement un peu dures
  • Autonomie encore un peu lĂ©gère
 
Test Nothing Ear
Les Ă©couteurs Nothing Ear (2024) // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Avec les transducteurs en graphène pour des modèles inĂ©dits en cĂ©ramique, ajoutĂ© un algorithme d’ajustement dynamique des basses frĂ©quences et installĂ© des batteries de plus grande capacitĂ©. Le prix n’a lui pas changĂ© et, pour 149 euros, les Nothing Ear cru 2024 se positionnent comme des Ă©couteurs Ă  rĂ©duction de bruit active particulièrement attractifs.

Fiche technique

Modèle Nothing Ear (2024)
Format Ecouteurs sans fil
Batterie amovible Non
Microphone Oui
Réduction de bruit active Oui
Autonomie annoncée 40,5 heures
Type de connecteur USB Type-C
Poids 9,24 g
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec des écouteurs prêtés par Nothing.

Un peu d’audace esthétique

Comme pour ses prĂ©cĂ©dents modèles d’écouteurs, Nothing joue la carte de la transparence avec les Ear. BoĂ®tier de rangement et Ă©couteurs prĂ©sentent ainsi des parties opaques et translucides ; tout cela est intrigant et visuellement agrĂ©able. La forme de ces Ă©couteurs intra-auriculaires est relativement classique : la coque qui abrite le transducteur est moulĂ©e de façon Ă  Ă©po le pavillon de l’oreille et prolongĂ©e par une tige Ă  zone cliquable. La face antĂ©rieure de chaque tige laisse entrevoir quelques composants Ă©lectroniques, tandis que la face supĂ©rieure laisse voir le dos d’une carte Ă©lectronique noire grainĂ©e, sur laquelle se trouvent le logo de la marque et le modèle des Ă©couteurs.

Test Nothing Ear
Les tiges des Ă©couteurs sont transparentes // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Les Nothing Ear sont simples Ă  enfiler et d’une parfaite stabilitĂ© dans les oreilles. Leurs embouts s’engagent un peu dans le conduit auditif, sans y exercer de contrainte mĂ©canique pĂ©nible. Il est possible de les porter des heures durant sans Ă©prouver de gĂŞne. Comme ils sont bien arrimĂ©s, on peut bouger la tĂŞte, marcher et courir sans risquer de les faire tomber. Ces Ă©couteurs sont en outre très confortables et n’exercent que peu de pression dans le canal auditif. Le fabricant fournit par ailleurs quatre paires d’embouts de tailles diffĂ©rentes. Leur rĂ©sistance aux intempĂ©ries est assurĂ©e, avec une certification IP54.

Test Nothing Ear
Le boĂ®tier de charge des Ă©couteurs Nothing Ear // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Le boîtier de rangement est particulièrement réussi et attractif. Son couvercle intègre un creux en forme de bulle qui facilite sa préhension. Grâce à lui et malgré un plastique naturellement glissant, il est toujours facile de manipuler et d’ouvrir le capot. Celui-ci est fermé par une paire d’aimants qui a inspiré la forme de la charnière. En un mot comme en cent, ce boîtier est esthétique et pratique. Outre son port USB-C sur le côté, il peut être rechargé avec un chargeur à induction.

Des fonctions novatrices et utiles

Pas de bouton, ni de surface tactile pour les Nothing Ear, mais une « zone cliquable » situĂ©e vers le bas de chaque tige. Leur manipulation un peu dĂ©licate est peut-ĂŞtre le seul bĂ©mol de ces Ă©couteurs. En effet, si saisir l’écouteur entre le pouce et l’index garantit qu’il ne bougera pas de l’oreille au moment de pincer la tige, il faut presser vraiment fort car le plastique est très rigide. On s’y habitue, certes, mais on peut regretter que Nothing n’ait pas optĂ© pour un mĂ©canisme plus souple comme celui des Apple AirPods Pro 2.

Les commandes sont programmĂ©es ainsi :

  • Un pincement (gauche ou droit) : mise en pause / reprise de la lecture
  • Double pincement : piste suivante ou rejet d’appel (gauche)
  • Triple pincement : piste prĂ©cĂ©dente
  • Pincement prolongĂ© : activation de l’ANC ou du mode transparence
  • Double pincement et maintien : fonction programmable

Grâce aux détecteurs de port intégrés, la lecture est interrompue lorsqu’on retire les écouteurs des oreilles et reprend automatiquement quand on les remet.

Une app pleine de ressources

L’application Nothing X propose de personnaliser les commandes, à l’exception du simple appui. L’ajustement du volume n’étant pas configuré par défaut, on peut l’attribuer à l’appui prolongé ou bien au double appui avec maintien. Même chose pour invoquer l’assistant vocal du smartphone.

L’app reprend les codes esthétiques du système d’exploitation des smartphones Nothing, notamment les polices sans sérigraphie. Il ne lui manque aucune des fonctionnalités incontournables de toute bonne application compagnon et Nothing a même innové en proposant un système de mesure de l’acuité auditive de l’auditeur et de puissantes fonctions de correction tonales et dynamiques.

Un mode de renforcement des basses qui impressionne

Nothing l’avait annoncé au moment de présenter ses nouveaux écouteurs, le fabricant avait réalisé d’importantes améliorations sur la reproduction des basses fréquences. En pratique, les Nothing Ear utilisent des transducteurs particuliers — nous y reviendrons — ainsi qu’un système de correction acoustique numérique appelé « Renforcement des basses ».

Test Nothing Ear
Un petit point rouge pour ne pas se tromper d’oreille // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Ce système semble basé sur un algorithme qui renforce sélectivement certains sons graves. Disons-le tout de suite, cela fonctionne très bien et il y a un réel bénéfice à l’écoute. De plus, l’intensité du procédé est ajustable dans l’app.

Un égaliseur pour les amoureux du son

L’égaliseur intégré est en tous points remarquable. Il propose deux modes de correction, le premier avec un diagramme araignée où il suffit d’ajouter grave, médium ou aigu en déplaçant trois points ; le second à huit bandes de fréquences. Dans ce dernier mode, l’utilisateur peut choisir manuellement la fréquence et la largeur de la bande impactée.

En élargissant cette dernière, on peut impacter plus de fréquences immédiatement en dessous et au-dessus de celle visée. Cette démarche jusqu’au-boutiste est à saluer, d’autant que les écouteurs n’ont pas vraiment besoin d’être corrigés et sonnent bien par défaut.

Des écouteurs adaptés aux vieilles oreilles

Nothing propose également un test auditif pour chaque oreille, qui consiste à relâcher un bouton lorsqu’on n’entend plus la fréquence jouée. Sans guère de surprise, les résultats du test indiquent qu’on entend moins bien les plus hautes fréquences et un profil d’égalisation est créé pour les renforcer.

Ce profil peut ensuite ĂŞtre appliquĂ© totalement ou partiellement, sur une Ă©chelle de 1 Ă  100 %. LĂ  encore, les possibilitĂ©s de personnalisation sont très importantes.

Quatre codecs au programme

Le contrôleur Bluetooth est compatible avec la connexion multipoint, à condition d’activer ce réglage dans l’app. On peut alors er d’un smartphone à un autre sans devoir se déconnecter et reconnecter manuellement. La codecs à haut débit LDAC et LHDC. Comme souvent, les différences sont ténues entre les codecs et c’est surtout la façon dont le smartphone traite le signal audio avant sa compression qui importe. Je n’ai pas entendu de différence significative entre mon iPhone en AAC et un smartphone Huawei en LDAC, au point de préférer d’ailleurs le son avec l’iPhone.

Une très bonne réduction de bruit

Les Ă©couteurs proposĂ©s Ă  moins de 150 â‚¬ sont rarement performants en matière de rĂ©duction de bruit active. On tient avec les Nothing Ear une exception puisqu’ils rivalisent avec les meilleurs Ă©couteurs de la catĂ©gorie. L’ANC est redoutablement efficace sur les bruits graves qu’elle rĂ©duit Ă©normĂ©ment et mĂŞme sur les sons moyens. Nothing annonce une efficacitĂ© jusqu’à 5000 Hz (sons aigus), mais elle est moindre et l’on entend tout de mĂŞme bien des sons clairs autour de soi, lorsqu’ils sont intenses. Ceci dit, la rĂ©duction de bruit vous plonge dans une bulle de calme en transports (voiture, tram…) et mĂŞme dans la rue, suffisante pour profiter de sa musique dans de bonnes conditions. Plusieurs niveaux d’intensitĂ© sont proposĂ©s, mais c’est le plus puissant qu’il faut systĂ©matiquement choisir pour ĂŞtre tout Ă  fait tranquille.

Nothing Ear
Les écouteurs Nothing Ear sont très confortables // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Le mode transparence fonctionne de manière satisfaisante, sans atteindre le niveau de transparence idĂ©al des Apple AirPods Pro 2. On peut en tout cas tenir une conversation et capter l’ambiance sonore autour de soi.

Punch, équilibre et précision

En comparaison des Nothing Ear (a), dont nous vous proposerons bientôt le test complet, les écouteurs Nothing Ear possèdent un atout technique majeur. Leur transducteur n’est pas équipé d’un diaphragme en plastique, mais en céramique. C’est une surprise à ce niveau de prix, la céramique étant l’apanage de produits haut de gamme, particulièrement des tweeters d’enceintes hi-fi haut de gamme. En effet, la céramique possède des qualités mécaniques pour le son et particulièrement la reproduction des hautes fréquences. Son extrême rigidité protège les diaphragmes des transducteurs de déformations excessives et rend le son bien plus précis dans l’aigu, mais aussi sur le reste du spectre audible. Les transducteurs en céramique sont toutefois très difficile à mettre au point et il n’est pas rare que des duretés se fassent entendre ça et là selon les musiques écoutées. Ce n’est absolument pas le cas avec les Ear, qui sont d’une précision redoutable du grave à l’aigu, tout en prenant soin des oreilles. Bref, les Ear sont supérieurs aux Ear (a) à bien des égards, mais ces derniers constituent également un excellent rapport qualité-prix.

Test Nothing Ear
Les Nothing Ear dans leur boĂ®tier // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Les performances sonores des Nothing Ear sont ainsi une excellente surprise, encore plus si l’on considère que la marque est jeune. La signature sonore séduit d’emblée, par son dynamisme et sa précision. Le grave est profond, généreux en volume et rapide, souvent surprenant. En effet, les Ear semblent injecter de l’énergie dans les sons graves, la batterie ou la guitare basse.

Au moment de présenter les Ear, Nothing insistait sur l’amélioration des basses fréquences comparativement aux écouteurs de générations précédentes. Effectivement, leur comportement dans le bas du spectre est remarquable de puissance et de rapidité. Le grave est charpenté et le soutien des basses fréquences est plaisant. Le mode de « renforcement des basses » — activé par défaut — fonctionne de manière assez discrète, car lorsqu’on le désactive, la baisse de présence n’est pas frappante. Ce qui caractérise globalement la signature sonore des Nothing Ear, c’est son dynamisme et un équilibre tonal vraiment agréable, avec des pics de volume judicieux.

Réponse en fréquences Nothing Ear (2024)
La rĂ©ponse en frĂ©quences des Ă©couteurs Nothing Ear // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

La courbe de rĂ©ponse ressemble aux montagnes russes, mais c’est Ă  l’évidence volontaire. On l’a vu plus haut, les possibilitĂ©s d’égalisation du son intĂ©grĂ©es aux Ă©couteurs sont performantes et si Nothing avait voulu proposer une courbe moins accidentĂ©e, il aurait parfaitement pu. En y regardant bien, les quatre pics de volume sont très bien positionnĂ©s. Le premier vers 60-70 Hz apporte profondeur et puissance au grave, le second vers 1,5 kHz donne du relief Ă  peu près tous les instruments (et voix), tandis que les deux derniers ajoutent de la brillance et du contour aux sons. La dernière bosse vers 15 kHz a beau ĂŞtre quasi inaudible, elle impacte nĂ©anmoins toutes les frĂ©quences harmoniques infĂ©rieures des instruments, Ă©claire en quelque sorte le son. Ainsi, rien ne choque et tout fait sens, peu importe le type de musique que l’on Ă©coute.

Un petit mot de comparaison avec les Nothing Ear (2) : les nouveaux Nothing Ear offrent un son plus ouvert, oĂą basses et hautes frĂ©quences sont plus audibles et prĂ©cises.

Comportement dynamique et scène sonore

Pour ne rien gâcher, le comportement dynamique des transducteurs est très bon et l’apport de la céramique est évident — notamment vis à vis des Ear (a) — et se traduit par une absence de distorsion. Les écarts dynamiques sont très bien marqués, les petits détails également bien retranscrits. On est fréquemment surpris par un détail auquel on ne prêt habituellement pas attention dans tel ou tel morceau. La scène sonore est large et profonde, bien étagée. Par conséquent, on prend du plaisir à écouter de la musique avec les Nothing Ear.

Des appels au calme

L’atténuation des bruits autour de l’utilisateur pendant les appels téléphoniques a été particulièrement soignée. On peut cuisiner et er un appel dans de bonnes conditions des deux côtés du smartphone. Pour chacun des appels és pendant ce test, la voix de mes interlocuteurs était forte et claire. De leur côté, la plupart des bruits parasites étaient atténués et la texture de ma voix préservée. Les Nothing Ear sont des écouteurs sur lesquels on peut compter au quotidien.

Une autonomie en hausse

Nothing annonce jusqu’à 5 h 30 d’autonomie, rĂ©duction de bruit enclenchĂ©e et jusqu’à 9 h 30 sans ANC. C’est mieux que pour les Nothing Ear (2) qui plafonnaient Ă  4 heures, ANC active. Avec le profil d’égalisation par dĂ©faut, sans personnalisation du son et Ă  un volume Ă©levĂ© (mais able), j’ai mesurĂ© 5 h 45.

Test Nothing Ear
Les Ă©couteurs Nothing Ear // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Le contrat est donc rempli, mais il est probable que l’autonomie soit moins importante lorsqu’on augmente le mode de renforcement des basses frĂ©quences ou en environnement très bruyant (mĂ©tro, voiture…). Lorsque les Ă©couteurs sont totalement dĂ©chargĂ©s, 10 minutes suffisent au boĂ®tier de charge pour leur rendre 1 heure d’autonomie. Il faut compter 1 h 30 environ pour recharger totalement les Ă©couteurs, bien que la marque des 80 % soit atteinte en 30 minutes environ. Enfin, le boĂ®tier peut recharger les Ă©couteurs un peu plus de trois fois.

Prix et date de sortie

Les Ă©couteurs Nothing Ear sont disponibles en en blanc ou en noir et proposĂ©s au prix de 149 euros.

Notre avis sur Le Nothing Ear

Design
9
Nothing persiste à jouer la carte de la transparence pour ses écouteurs et il faut reconnaître que l'effet whaouh est toujours présent. Observer les composants électroniques n'apporte pas grand chose, mais on perçoit le mal que s'est donné le fabricant pour éliminer la moindre poussière. Les écouteurs Nothing Ear sont très confortables et se portent volontiers des heures durant. Comme ils sont très bien arrimés aux oreilles et résistants aux projections d'eau, la pratique du sport en musique est envisageable sans souci. Dommage que les zones de contrôle soient si rigide et qu'ils faillent pincer plutôt fort. Rien de rédhibitoire cependant.
Logiciel
10
L'app de contrôle des écouteurs incorpore toutes les fonctions attendues et même d'autres. Outre la classique programmation personnalisée des commandes, on trouve un mode de renforcement des basses fréquences ajustable, un égaliseur très performant et un système de mesure de l'audition de l'auditeur pour créer un profil acoustique adapté. Côté Bluetooth, l'appairage rapide, la connexion multipoint et les codecs audio haut débit LHDC et LDAC sont proposés.
Réduction de bruit
9
Bonne surprise, le système de réduction de bruit active rivalise avec les meilleurs du marché. Si certains bruits clairs et intenses peuvent encore parasiter un peu l'expérience musicale, les sons graves sont réduits comme il faut et l'on profite d'une vraie bulle de calme. Les Nothing Ear permettent d'écouter de la musique en transports ou dans la rue dans de bonnes conditions.
Audio
9
De nouveaux transducteurs à diaphragmes en céramique équipent les Nothing Ear et cela se ressent sur leurs prestations acoustiques. Le son est puissant, précis et équilibré, distillant beaucoup de micro-détails. La capacité à marquer les écarts dynamiques est à saluer. Qu'on écoute de la pop, du rap ou du jazz, les oreilles sont à la fête.
Autonomie
7
Principal reproche fait aux Ear (2), l'autonomie a été améliorée avec les Nothing Ear. On e de 3 heures à 5 heures ANC active, ce qui est à saluer. La concurrence fait parfois mieux, mais pas nécessairement avec une réduction de bruit aussi performante et un son aussi solide dans le bas du spectre audio. Autre bon point, la charge des écouteurs est rapide, avec près de 80 % recouvrés en une heure seulement.
Note finale du test
9 /10
Les écouteurs Nothing Ear succèdent aux Ear (2) et apportent de nombreuses améliorations. L’emploi d’un transducteur en céramique donne au son un dynamisme accru et une belle précision dans les hautes fréquences. Le système de renforcement dynamique des basses fréquences donne plus de corps à la musique. À la clé, le son produit est vraiment plaisant et entraînant, avec tous les styles de musiques. La réduction de bruit active est au niveau des références du marché et l’autonomie qui pointe désormais à 5 heures valable, même si en deçà de certains concurrents. Enfin, le prix est très raisonnable au regard des performances mesurées. Une réussite.

Points positifs du Nothing Ear

  • Son puissant, Ă©quilibrĂ© et prĂ©cis

  • Renforcement intelligent des basses frĂ©quences

  • Scène sonore immersive et bien Ă©tagĂ©e

  • Très bonne rĂ©duction de bruit active

  • QualitĂ© des appels tĂ©lĂ©phoniques

  • Application pratique et complète

  • Confort de port

  • Design attrayant

Points négatifs du Nothing Ear

  • Commandes par pincement un peu dures

  • Autonomie encore un peu lĂ©gère