Facebook dĂ©montre son avance dans le secteur des lunettes connectĂ©es avec son prototype Aria 2

 
Déjà dominant sur le marché avec ses Ray-Ban Meta, la firme de Mark Zuckerberg ne se repose pas pour autant sur ses lauriers et donne un nouvel aperçu de ce que des lunettes connectées seront bientôt capables de faire.
Crédit : Meta

Ce ne sont pas les lunettes les plus discrètes du monde, mais ce sont sĂ»rement les plus avancĂ©es technologiquement. Dans un billet de blog repĂ©rĂ© par The Verge, Meta est revenu en long en large et en travers sur son projet Aria Gen 2, un prototype de lunettes connectĂ©es intrigant.

Déjà dévoilés en février dernier, ces binocles ne sont pas destinés au grand public et ça se voit. Elle regorge par contre de technologies ambitieuses qui pourraient préparer le terrain pour le reste de l’industrie.

Une débauche de technologies

Faire le tour des composants embarquĂ©s dans cette paire de lunettes a de quoi donner le tournis : appareil photo 12 millions de pixels, 7 micros, des haut-parleurs stĂ©rĂ©o, 4 modules photos dĂ©diĂ©es Ă  l’analyse de l’environnement, une puce GPS, un capteur de mouvement des yeux, de battement du cĹ“ur, un accĂ©lĂ©romètre… N’en jetez plus.

Tout cela se paie par un poids consĂ©quent, puisque l’accessoire pèse environ 75 grammes lĂ  oĂą une paire de lunettes classique en pèse 20 Ă  30. Mais encore une fois, l’idĂ©e n’est pas de commercialiser ces lunettes auprès du grand public, mais d’imaginer un peu Ă  quoi pourrait ressembler un monde oĂą les lunettes deviendraient une nouvelle interface virtuelle entre nos yeux et le monde.

Crédit : Meta

Ce nouveau modèle est plus doué pour l’analyse des gestes ou le tracking d’objet dans votre champ de vision. Des briques intéressantes pour construire un vrai modèle de lunettes connectées branchées à la réalité augmentée. Les quatre modules de vision par ordinateur couvrent un champ de vision plus large et permettent une meilleure analyse de la profondeur des scènes.

Quid de la tolérance du grand public ?

Sans doute que cette deuxième génération de lunette Aria est pensée comme un terrain de jeu technique pour préparer l’arrivée des lunettes « holographiques » Orion qui promettent peu ou prou de vous coller un smartphone au bout du nez.

Pour aller plus loin
Apple pourrait bien faire l’ime sur une fonctionnalité de base avec ses lunettes connectées

Reste à jauger, cela dit, de l’acceptabilité sociale de ce genre d’accessoire. Des chercheurs ont prouvé que les lunettes connectées actuelles permettaient déjà de faire de la reconnaissance faciale sauvage sans le consentement des personnes autour. Avec encore plus de technologies capables d’analyser encore plus finement l’environnement autour de soi, c’est tout un tas d’autres données qui deviendraient alors accessibles. Pour en faire quoi ensuite ? La question reste entière.


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